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Une centrale au coeur du marais
Le CNPE du Blayais
1er producteur d'électricité d'Aquitaine Situé au cœur d'un marais de plus de 6 000 hectares en bordure d'un des derniers estuaires protégés d'Europe, le Centre Nucléaire de Production d'Électricité du Blayais, avec ses 4 unités de production de 900 mégawatts chacune, joue un rôle moteur en Aquitaine. Plus grand producteur d'électricité de la région, il réalise chaque année, 1,5 fois la consommation de l'Aquitaine (soit 26 millions de kWh par an).
Le CNPE du Blayais : une entreprise intégrée à la vie économique locale, un contribuable du premier plan, un donneur d'ordre d'importance. La formation des jeunes ou des personnes en difficulté est un engagement particulièrement fort au CNPE du Blayais, qui s'inscrit naturellement en tant que partenaire industriel local.
En matière de solidarité, la lutte contre l'exclusion reste un axe prioritaire. C'est pourquoi, le CNPE du Blayais agit depuis plusieurs années dans ce sens, au travers des contrats Emploi Solidarité, de l'amélioration de la qualification professionnelle des jeunes par des actions particulières, ou en accompagnement des besoins industriels locaux des entreprises, qu'elles soient prestataires du site ou non.
Comme tout industriel, le Centre Nucléaire de Production d'Electricité du Blayais, qui produit de l'électricité d'origine nucléaire en bordure du plus grand estuaire d'Europe, doit prendre en compte la préservation de l'environnement. A ce titre, le CNPE s'est engagé à obtenir la certification ISO 14001, symbole reconnu d'une réelle prise en compte de l'environnement.
La Direction et tous les agents du CNPE s'engagent à travers cette démarche de progrès permanent à :
respecter l'ensemble de nos obligations réglementaires
prévenir les pollutions accidentelles,
améliorer en continu nos performances environnementales,
et en particulier :
optimiser la gestion des déchets radioactifs,
favoriser le recyclage et la valorisation des déchets conventionnels,
renforcer la maîtrise des transports sur le site,
réaliser des rejets d'effluents radioactifs et conventionnels aussi bas que raisonnablement possible,
sensibiliser et responsabiliser l'ensemble des personnes,
maintenir la dynamique de propreté radiologique et conventionnelle
Pendant l'application du plan vigipirate renforcé sur l'ensemble du territoire français, les visites du grand public sont suspendues.
Vous pouvez néanmoins nous joindre au téléphone au 05 57 33 30 30.
L'actualité du groupe EDF est disponible sur internet www.edf.fr.
Vous pouvez retrouver l'actualité du CNPE du Blayais sur le N° vert : 0 800 04 5000
Le Domaine de la Paillerie
Superficie : 23 ha
Bâti en 1727 et réédifié en 1797. Autrefois, domaine viticole prospère, il abritait une distillerie.
Propriété de la commune depuis 1995, il est en cours de restauration depuis 2006. Au programme, réfection de l'aile droite, de la bergerie, du pigeonnier, de la maison du fermier.
La tâche a été confiée à l'association des Compagnons Bâtisseurs Aquitaine qui conduit des chantiers d'insertion professionnelle par l'apprentissage des divers métiers du bâtiment, ici avec la découverte de techniques anciennes, en assurant la réhabilitation du patrimoine.
Manifestations sur le site :
En juillet 2008 et 2009 : projection gratuite d'un film en plein air, sur écran géant avec conférence et débat, dans le cadre du festival Cinésites organisé par l'association Centre Jean Vigo Evènements. (concept de l'association : organiser une rencontre entre le patrimoine et le 7e art) A l'initiative de la CCE.
Début août : fête des moissons à l'ancienne, avec fauchage des blés, battage et animations diverses, organisée par l'association Trait 33
Fin août : représentation théâtrale dans le cadre du festival de théâtre de Blaye et de l'Estuaire
En novembre : Fête des labours à l'ancienne. Association Trait 33
14 et 15 août 2010, halte dans leur randonnée pour les cavaliers de l'association Equigironde
Par le passé :
Spectacle de Rika Zaraï
Vide-grenier organisé par le comité des fêtes d'Azac
Repas champêtres
Fête des moissons à l'ancienne
BlackBass Festival
Festival de musiques actuelles en plein air Le Black Bass Festival est un festival de musiques actuelles.
L'estuaire de la gironde : la mer estuarienne L'estuaire de la Gironde correspond à l'embouchure des fleuves Garonne et Dordogne soumis à l'influence des marées. Il s'étend ainsi en amont de Bordeaux jusqu'à La Réole et au-delà de Libourne jusqu'à Pessac sur Dordogne et Coutras.
Plus communément, on restreint l'estuaire de la Gironde de son embouchure (pointe de Grave) Bateau sur l'estuaireau Bec d'Ambès qui marque la confluence des deux fleuves (Dordogne et Garonne).
Sous l'effet des marées, deux fois par jour, le niveau des eaux varie d'environ 5 mètres. La salinité de l'eau est importante notamment au moment des fortes marées lorsque les eaux de l'océan pénètrent abondamment dans l'estuaire. Pourtant, le flot marin rencontre la poussée fluviale qui s'oppose à lui.
Ce mouvement lui donne son rythme et la force de ses courants. Chaque année, 2 millions de tonnes de sédiments sont charriés par les fleuves Garonne et Dordogne. Cette accumulation mouvante donne cette couleur crème si particulière aux eaux de l'estuaire.
Depuis 2008 la citadelle de Blaye et le Verrou Vauban ont été inscrit sur la liste du patrimoine mondial par l'UNESCO au sein du Réseau des sites Majeurs de Vauban.
Le Verrou Vauban empêchait l'ennemi d'accéder à Bordeaux. Il est composé de trois forts : la citadelle de Blaye, le Fort Pâté et le Fort Médoc.
Quant au Réseau des sites majeurs, il compte 11 constructions sur tout le territoire français, représentatives du génie de l'architecte du XVIIé siècle, Sébastien Vauban.
Pour décourvir le citadelle de Blaye et le Verrou Vauban nous vous proposons des visites guidées de la citadelle et de ses souterrains d'avril jusqu'à septembre, des croisières sur l'estuaire de la Gironde et des visites guidées à thèmes toute l'année.
Pays où les eaux de la Dordogne, de la Garonne et de l'Atlantique se mêlent pour donner naissance au plus grand estuaire d'Europe occidentale, la Haute Gironde a de quoi satisfaire tous les appétits de nature et de culture, de loisirs et de sports, de découverte du vignoble et de la gastronomie locale. Marais, vignobles, forêts, lacs et rivières mais aussi petits ports, villes et villages de charme, citadelles, châteaux viticoles, églises romanes composent des paysages agréables à découvrir en toutes saisons. liens utiles
* Comité Départemental du Tourisme de la Gironde
vignes et paysage de Gironde Que ce soit pour un Week-End ou un séjour plus long, la Haute Gironde vous offre de nombreuses formules de séjour et d'hébergement au cœur du vignoble : hôtels, meublés de tourisme, chambres d'hôtes, résidences hôtelières, campings... Ici, routes et sentiers de randonnées vous ouvrent aussi le chemin vers d'autres paysages : le Pays Royannais, la Saintonge, le Médoc, les richesses de Bordeaux ou de la cité médiévale de Saint-Emilion.
Situé en bordure de la Gironde, sur une importante voie de migration, cet espace de 120 hectares, réaménagé pour retrouver la richesse et la diversité des marais estuariens est un lieu d'accueil et de protection exceptionnel pour les oiseaux d'eau tant migrateurs que nicheurs. Sur le site, plus de 110 espèces d'oiseaux observées.
A chacun son habitat :
Une roselière de plus de 40 ha héberge oiseaux rares (gorge bleue à miroir, rousserole turdoïde, butor étoilé,...) mais aussi insectes, batraciens et mammifères comme la loutre aujourd'hui protégée.
Les bécassines des marais, les échasses blanches, les petits gravelots, les vanneaux huppés, les canards fréquentent les lacs et les îlots.
Les aigrettes, hérons, cigognes se nourrissent sur les plans d'eau peu profonds et les prairies humides.
Les rapaces diurnes comme le circaète chassent sur les prairies et les roselières ou sur les plans d'eau (balbuzard pêcheur) Certains, comme le faucon crécerelle, le hibou moyen duc, la buse variable ou le milan noir nichent dans la partie boisée.
Une gestion maîtrisée :
Gestion d'un réseau hydraulique complexe constitué d'un canal central relié directement à la Gironde, de fossés et de plans d'eau. Des ouvrages hydrauliques adaptés permettant de gérer les niveaux, les entrées et les sorties d'eau.
Gestion éco-pastorale avec la présence de poneys barthais et de vaches bordelaises, animaux rustiques en voie de disparition, confiés par le conservatoire des races d'Aquitaine. Des moutons landais contribuent également à l'entretien du site.
Pour les visiteurs et les amoureux de la nature :
Un accès gratuit à une tour d'observation de 10 m de haut offrant une vue panoramique sur l'estuaire, le port, les marais, la réserve. Dans cette zone libre, une mare pédagogique pour la connaissance du milieu et une station naturelle de traitement des eaux à filtres plantés de roseaux.
Un accès payant en prenant son billet d'entrée au bâtiment d'accueil.
Pour le plaisir de la découverte, jusqu'à 5 Km de promenade libre ou en visite guidée empruntant trois sentiers ornithologiques balisés, jalonnés d'observatoires.
A l'origine, un projet
Valoriser un territoire en développant un écotourisme. (Partenaires : Communauté des Communes de l'Estuaire, la commune de Braud et Saint Louis et l'ONCFS).
Enjeux :
Faire de la réserve des Nouvelles Possessions un pôle d'attraction touristique en l'aménageant en parc ornithologique, en rénovant les bâtiments existants pour l'accueil et la restauration des visiteurs (accueil/billetterie, restaurant avec terrasse panoramique dominant l'estuaire)
Installer un ponton pour permettre l'accès des bateaux à passagers (CCE).
Réhabiliter le port des Callonges (Braud Saint Louis et Saint Ciers sur Gironde regroupés en SIVU).
Objectifs :
Conserver un patrimoine naturel par la préservation aujourd'hui indispensable d'une zone humide réservoir de biodiversité, le gérer, le mettre en valeur.
Faire partager au plus grand nombre en faisant du site un lieu de découverte et de promenade, tout en maintenant prioritaire la quiétude des animaux.
Faire connaître le patrimoine culturel de la région auquel appartient le marais.
Contribuer à un développement économique maîtrisé.
Historique de cette réserve naturelle
1976 : construction de la Centrale nucléaire Les Nouvelles Possessions sont partagées en huit "casiers" endigués pour recevoir les boues extraites des fondations, lors de la construction de la centrale. Un canal central est creusé pour drainer le site.
1991 : Acheté par un particulier qui en fait une chasse privée commerciale, le domaine est en grande partie asséché pour favoriser le développement du gibier (cailles, perdrix, faisans,...). Des daims sont introduits.
2002 : la commune de Braud et Saint Louis, devient propriétaire d'une zone humide très dégradée.
2003, avec l'ONCFS, premiers aménagements pour l'accueil de l'avifaune. Dès 2003 : accueil de groupes scolaires avec découverte de la réserve et ateliers pédagogiques.
A partir de 2006 : ouverture au public l'été : programme d'animations dans le cadre des Estuariennes, balades en calèche, cinésite. Journées portes ouvertes : participation à la journée mondiale des zones humides en février notamment.
2007 : Classement du site en réserve de chasse et de faune sauvage.
2008-2010 : Réalisation d'un plan de gestion pour faire aboutir le projet de développement global de ce site ornithologique voué à l'accueil du public.
Le Protarchanara brevilinea, une espèce de papillon de nuit considérée comme éteinte a été trouvée dans les roselières de Terre d'Oiseaux.
Article du Sud Ouest du 12/08/2019
Article du Haute Gironde du 09/08/2019
Historique et patrimoine
(Sources : "Essai sur l'histoire de l'archéologie du canton" C. BASTISSE et D. PICOTIN Les cahiers du Vitrezais "Saint Simon à Blaye" et celui consacré à Braud et Saint Louis. Ces ouvrages sont consultables à la bibliothèque municipale)
Sanctus Saturninus de Brau est le nom trouvé au XIVe. Braud serait une abréviation de Beraud, forme saintongeaise du nom germanique Beroald, qui signifie Vieux Seigneur. Se basant sur la forme « Embrand » qui, anciennement aurait désigné cette localité.
Plusieurs éthymologies possibles de Braud
Le nom de Braud pourrait venir aussi du gascon Braou qui signifie Taureau, signe qu'on élevait cette forme de bétail dans les marécages. Commune formée de la réunion de deux anciennes paroisses : Braud, du vieux français « Brai », boue, endroit marécageux et St Louis, paroisse fondée par le Duc de St Simon en 1656 et englobée dans la commune de Braud en 1802.
Origine du nom de la commune de Braud et Saint louis
Braud viendrait de beraud, forme saintongeaise du nom germanique berard, vieux seigneur" ou du gascon braou, "taureau" signe qu'on élevait ce bétail dans les marécages ou encore du vieux français brai, "boue", " endroit marécageux". La paroisse de Braud est citée sous le nom de Sanctus Saturninus (Saint Saturnin) de Braud.
Le dessèchement des marais, au XVIIe siècle, à l'initiative du duc Claude de Saint Simon, gouverneur de Blaye, devait permettre de transformer les marécages en" bonne nature de terre labourable" et créer des villages. L'assèchement terminé, les parcelles sont attribuées, les métairies apparaissent. Le nombre d'habitants incite le duc de Saint Simon à fonder deux paroisses : la paroisse Saint Louis (toute la partie du grand marais située entre la Gironde et le canal de ceinture, entre le canal des Callonges et celui de Fréneau), en l'honneur du roi de France et celle de Saint Simon.
L'église, le presbytère et le cimetière bâtis entre 1665 et 1667 ont été détruits pendant la Révolution de 1789.
Après la Révolution, la paroisse de Saint Saturnin de Braud et la paroisse de Saint louis des marais sont réunies pour former la commune de Braud et Saint Louis.
LA CROIX DE SAINT LOUIS
Une croix retrouvée dans le grenier du presbytère de Braud a été dressée au lieu dit "La Chapelle", près de Fréneau, lors d'une procession en juin 1915, indiquant ainsi l'emplacement de l'église disparue.
Cette croix est visible depuis la route menant à la centrale nucléaire, sur la gauche, à 4 km du rond-point de la Paillerie.
L'EGLISE SAINT SATURNIN
Reconstruite en 1898 dans un style néo-gothique à proximité de l'église primitive. Une particularité : son orientation Nord-Sud, contrairement à l'orientation habituelle Façade - Ouest/chœur - Est. Portail d'inspiration romane à 3 voussures.
Restaurée de manière remarquable au cours des années 1988 - 1989.
Clocher coiffé d'une flèche polygonale Hauteur : 37 m.
Les vitraux figuratifs du chœur et rosace ont été conservés. Les vitraux des bas-côtés ont été décorés par le maître verrier, P - E Brouhard, qui a choisi pour thème : la vie pour les dessins et le cycle du jour pour les couleurs. Selon leur disposition (à l'Est, à l'ouest, au Nord ou au Sud), les vitraux prennent des teintes froides pour le soleil levant, puis de plus en plus chaudes pour symboliser le réchauffement de la terre au cours de la montée du soleil au zénith, enfin l'intensité du soleil décroît pour arriver aux teintes sombres qui sont celles du soir.
Près de l'église, la croix des marins sur la colonne des naufragés
La colonne des naufragés - 1605
Colonne ornée de décors floraux et de personnages.
Autrefois installée sur le bord de l'estuaire, elle fut ramenée au bourg. Ce monument est un ex-voto desmarins nordiques rescapés d'un naufrage au début du XVII e siècle.
La croix des marins
Cette colonne supportait une croix en fer, placée au dessus en 1855, comme l'atteste un parchemin rappelant sa bénédiction, trouvé dans un tube en étain découvert le 28 Mars 1969, au milieu de la deuxième pierre en partant de la base.
Restée longtemps en réparation, cette croix a repris sa place à la mi-juin 2011.